Affronter ses problèmes est une stratégie d’évitement ♥ To deal with your issues is an avoidance tactic

Ce n’est pas en faisant face aux problèmes reliés au soi que ceux-ci se règlent, mais plutôt en les transcendant. Est-ce que dire cela semble une dérobade, une façon d’éviter de leur faire face? Bien sûr que oui, mais s’attarder sur et tenter de régler nos problèmes est le réel échappatoire. C’est notre façon d’éviter le vrai combat, en s’engageant dans des petites batailles mineures.

Imagine que tu es en train d’escalader les parois d’un égout pour en sortir et une créature a ses dents enfoncées dans ta jambe, faisant du gros vacarme à essayer de te déchirer en pièce et te faire retomber dans l’égout; un démon. Vas-tu sauter en bas et te lancer dans un combat avec lui? Beaucoup de gens croient que cela est la solution, mais pourquoi faire ça? C’est difficile de vaincre des démons car ils ne sont que des symptômes et non des causes, et même si tu viens à bout d’en tuer un, il y en aura toujours d’autres. Et quoi après, une bataille à la mort avec ton obsession avec la propreté? Un duel de pistolets aux premières lueurs du matin entre toi et ton amour du chocolat? Le seul vrai résultat de ces petites batailles est que tu es allé nulle part; tu es toujours dans le fond de l’égout. La seule chose que tu as véritablement tuée dans ce processus est une parcelle de temps, et le temps est tout ce que tu as vraiment. Tu n’as pas tué un démon, tu as perdu une partie de ta vie, et cela veut dire qu’ils ont gagné; la partie de toi qui a peur de grandir et se libérer a gagné.

Par exemple, si j’étais un joueur compulsif (gambling addict), une grande quantité de mon énergie de vie – mon temps, mes pensées et mes émotions – serait dépensée soit à jouer des jeux de loterie, soit à me battre contre mon désir compulsif de le faire. Que je sois en train de nourrir mon addiction ou en train d’y résister, c’est la même chose; que mon démon du jeu compulsif soit en train me battre ou que je suis en train de le battre n’est d’aucune importance, la seule chose qui importe est que je suis assis dans ma cellule de prison, pleinement engagé dans un processus qui ne pourra jamais m’amener vers la libération. C’est ce que les démons font : ils partent des batailles comme stratégies pour faire passer le temps, nous faire gaspiller notre énergie et nos ressources et ainsi nous empêcher d’avancer, de progresser. C’est ça leur objectif, nous occuper, et non nous vaincre.

Tu dois te demander ce qu’est ton objectif. Parvenir à un équilibre mental dans le fond d’un égout ou l’escalader pour en sortir? De vaincre chaque petit démon que tu rencontres ou t’élever hors du royaume dans lequel ils habitent? Ne ris pas comme si c’était évident, presque tous les gens cherchent une solution dans le fond de l’égout au lieu d’en sortir et s’échapper. Se battre contre des démons est l’ultime forme de shadow boxing. Tu es juste en train de donner des coups de poings à une projection vide de toi-même. La seule façon de vaincre des démons est d’arrêter de se battre avec eux, d’arrêter de résister et donner la permission à ce contre quoi tu poussais d’être. Arrêter de se battre ne veut pas dire renoncer. Ceci n’est pas de la faiblesse, c’est plutôt question de ne plus canaliser tout ton énergie et ton pouvoir contre ou pour tes démons intérieurs. Contre ou pour, c’est la même chose et quand tu arrêtes de te battre avec ou de les nourrir, tu arrêtes de leur donner du pouvoir et ils cessent d’exister.

Cet acte très simple est la clé de tout le reste. C’est le point de transition de l’être isolé vers l’être intégré, de l’enfance vers l’âge adulte.

-tiré de Spiritual Warfare de Jed McKenna, livre 3 de The Enlightenment Trilogy

☼♥☼

Problems related to the self are solved by transcending them, not by dealing with them. Does this sound like a cop-out? Sure it does, but dealing with our issues is the real cop-out. It’s our way of avoiding the real war by engaging ourselves at the level of minor skirmishes.

Imagine you’re climbing out of a dark sewer and some beast has its teeth sunk into your leg, making a lot of noise and tearing at you and weighing you down; a demon. Are you going to jump back down into the sewer and fight it? A lot of people think that’s the answer, but why do that? It’s tough to slay demons because they’re symptoms, not causes, and even if you kill one, there are always more. What’s next, a fight to the death with your obsessive neatness? Pistols at dawn with your love of chocolate? The only real result of these little battles is that you havn’t gone anywhere; you’re still in the sewer. All you’ve really killed is time, and time is all you really have. You havn’t killed a demon, you’ve lost a piece of your life, and that means they’ve won; the part of you that’s afraid to move on has won.

For example, if I were a gambling addict, then a large portion of my life energy – my time, my thoughts and emotions – would be spent either gambling or fighting my urge to gamble. Whether I’m feeding my addiction or fighting it, it’s the same thing; whether my gambling demon is beating me or I’m beating it doesn’t matter, all that matters is that I’m sitting in my prison cell fully engaged in processes that will never move me one inch closer to liberation. That’s what demons do: they fight as a delaying action that expends our resources and prevents us from making forward progress. That’s their objective, to occupy us, not to defeat us.

You have to ask yourself, what’s your objective? To achieve mental equilibrium in a sewer or to climb out of it? To slay every little demon or to rise up out of the realms they inhabit? Don’t laugh like it’s obvious, everyone seeks solutions within the sewer rather than escape from it. Battling demons is the ultimate form of shadow-boxing. You’re just punching at an empty projection of yourself. The only way to beat the demons is to stop fighting them, to stop resisting and begin to allow whatever it was you were pushing against. To stop fighting is not to give up. This is not about weakness, this is about no longer routing all your energy, all your power against or to your internal demons. It’s the same thing either way, and when you stop fighting or complying with them, you stop empowering them and they cease to exist.

This one simple act is the key to everything. It’s the transition point from segregated to integrated, from Childhood to Adulthood.

-taken from Jed McKenna’s Spiritual Warfare, book 3 of The Enlightenment Trilogy

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut